Une première édition, chargée de l’émotion des retrouvailles, en 2021 à Espalion (Flaujac) en Aveyron, portée par l’ami Gégé (Gérard Lacan), avait ouvert la voie !
Une quinzaine d’anciens de la promo, avec quelques compagnes, avaient répondu à ce premier rendez-vous.
Puis ce fut celle de 2023 Saint-Jean-de-Luz, en terres basques, organisée par Xavier Coudroy, notre Basque historique, avec Pierre-Yves Huet, notre marin breton, retiré en terres landaises.
Et enfin en 2025, pour respecter le rythme biennal, sous la houlette de Bruno Étasse et l’ineffable Thieu, à savoir Alain Thieullen et de leurs épouses respectives Brigitte et Anne-Marie chevilles ouvrières de ce grand moment, nous nous sommes retrouvés … au HAVRE ! Carrément !
AVANT
Pour cette troisième édition, ce sont une vingtaine de copains de la promo, avec une douzaine de compagnes qui ont tenu à faire le déplacement. Sur une promo de 49 membres (émérites !), voilà un taux de participation plus qu’honorable, surtout si on tient compte des copains, trop nombreux, qui ont eu la mauvaise idée d’aller faire profiter l’au-delà de leur expérience du développement. Si on ajoute nos amis africains ou comoriens pour qui un tel déplacement peut être « compliqué », et enfin les copains dont a perdu la trace, ou encore ceux qui devaient venir, mais qui se sont excusés, on peut sans vergogne oser affirmer que (presque) tout le monde était là ! Les copains ont convergé vers Le Havre depuis tout l’hexagone, et nous sommes alors rappelé que Le Havre : c’est loin ! Et sans parler de Jean-Pierre Tchung venu de Tahiti avec son épouse Hinano, ou l’ami Jacques Balme en provenance du Mozambique, où il vit depuis 35 ans !
Il est difficile de rendre l’intensité, l’émotion, la convivialité de ces quatre journées partagées, et en plus sur les lieux mêmes de nos exploits d’il y a 50 ans !
Pour ce qui est de la météo, autant, il y a deux ans, nous avions bénéficié d’un temps havrais au Pays basque (pluie, bourrasques, conditions dantesques au sommet de la Rhune), autant au Havre, nous avons bénéficié d’un temps digne de la côte Basque en plein été !
Quelle ne fut pas notre surprise de ne pas reconnaître Le Havre tel que nous l’avions connu il y a 50 ans ! Moins de grisaille, plus de verdure, une ville beaucoup plus vivante (pas trop après 21h…) ! Rien à voir ! Sauf cette bonne vieille odeur de benzène, qui a joué son rôle de « Madeleine de Proust » ; et bien sûr, ces fichues priorités à droite que nous avions tous oubliées !
Évidemment, chacun a tenté de retrouver les lieux où il avait vécu ; force est de reconnaître que tout le monde n’y est pas parvenu ; soit la mémoire faisait défaut, soit le lieu avait tout bonnement disparu. Mais les locaux de l’école sont toujours là, et nous avons pu y rejouer la photo de notre fin d’études de 1976.
APRÈS ( et ce n'est pas fini .... 🙂 )
Symboliquement, nous avons démarré les festivités par un pot d’accueil à la Singerie : c’était un minimum ! Nous y avons croisé Sylvère Lamy de la P66, qui nous a fait l’amitié de venir nous saluer. Avec le rituel maintenant rodé, à la troisième édition, de la « reconnaissance faciale » pour les nouveaux venus qui cherchent à savoir qui est qui ! Étonnamment, quand on a des difficultés, la voix, elle ne trompe pas !
Ce qui est extraordinaire dans ces moments de retrouvailles, c’est le fait de pouvoir discuter, comme si on s’était quittés « la veille ». Et pour ceux qui craignaient que ce genre de réunion tourne essentiellement autour de discussions du souvenir, avec un côté « ancien combattant », ou encore que notre penchant « tamalou » soit envahissant, ils ont pu vérifier que ça n’était pas le cas, même si de temps en temps l’évocation de souvenirs est inéluctable, ou bien l’échange de nouvelles peut conduire aussi à quelques données autour de la santé ! Mais ce qui est impressionnant et qu’on peut vraiment mesurer dans ces rencontres, c’est vraiment la richesse et la diversité de nos parcours, qui font qu’on peut mesurer la chance qu’on a eue de bénéficier de cette formation particulière, avec des étudiants aux parcours et aux origines si diverses, dès l’entrée à l’école.
Sinon, pour rester plus dans le factuel de cette Istomiale, nos hôtes nous avaient combiné moult déambulations, ensemble, ou en mode « quartier libre » dans les rues du Havre, avec un passage au parc du Fort de Tourneville, à l’église Saint-Joseph, au bassin du Commerce (incontournable), les jardins suspendus de Sanvic, and so on… Une petite journée à Fécamp, nous a permis de (re)visiter la campagne et la côte normande et ses falaises.
Et le tout agrémenté de restaurants tous plus efficaces (enfin presque), les uns que les autres dans leur capacité d’accueil d’une trentaine d’olibrius comme nous !
Et nous ne saurions terminer ce bref (?) récit sans évoquer les deux buffets grandioses deux soirs de suite en plein cœur de Gonfreville-l’Orcher, superbement organisés par nos hôtes, et illustrant parfaitement la convivialité de toutes ces journées, certes quelque peu aidée par les punchs de l’ami Thierry, grand spécialiste de la préparation s’il en est !
Et vous retrouverez tous nos valeureux héros dans deux ans pour la suite de ces fabuleuses aventures. Mais nous ne pouvons vous en dévoiler la destination… Surprise !

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