INTERVIEW - André Brice

Bonjour André, qui es-tu ? quel étudiant es-tu, en quelques mots ?

Je suis né en 1996 à la maternité de l’hôpital d’Efoulan au Cameroun (Yaoundé).  J’ai obtenu mon BAC scientifique à Yaoundé, 2 ans plus tard un BTS en entrepreneuriat et développement rural et ensuite une licence en économie et sociologie rurale à Obala.

Je suis originaire d’une famille agricole et j’aime le commerce. J'ai grandi dedans et à la fin de mes études au secondaire, j’ai choisi le secteur agricole. Mon idée est d’en vivre indépendamment et de faire de cette activité un métier, c'est pourquoi je me suis orienté vers une formation d’entrepreneur du secteur agricole. Je suis à la recherche d'expériences de type entrepreneur qui soient applicables au Cameroun.

Admis à l’ISTOM par équivalence en 3ème année, je vis à Angers depuis plus de 2 ans.  C’est déjà une sacrée aventure d’en arriver là, mais je vois bien que ce n’est que le début, parce que le rêve il est grand et le chemin est encore long.

Je suis un étudiant qui rêve grand pour l’entreprenariat agricole et toujours à la recherche du savoir et des opportunités de développement sur le plan humain que professionnel. Pour la rentrée académique 2025-2026 je suis admis en 5ème année option production végétale tropicale. Cette spécialité s’inscrit dans mon projet entrepreneur. Elle est en adéquation « parfaite » avec la réalité des secteurs agricoles des pays du Sud.

Comment es-tu arrivé à l’ISTOM et maintenant quels sont tes projets ?

Il existe un partenariat entre l’Institut Supérieur d’Agriculture et de Gestion d’Obala (ISAGO) et l’ISTOM. J’ai très probablement été retenu à cause de mon projet pro. Par contre ce n’est pas facile de venir en France. Les démarches sont complexes. Tu vis une incertitude très inconfortable jusqu’au bout. Mais le plus important est d’être là et capitalise cette opportunité dans un pays développé avec une institution multiculturelle qu’est l’istom.

Pour cette rentrée 2025-2026 j’espère finaliser mon diplôme d’ingénieur et ensuite être pris en master énergie renouvelable que Monsieur Malafosse met en place cette année. Je laisse donc la première promotion ‘essuyer les plâtres ».

Ensuite, direction Cameroun pour conforter mon projet d’entreprise « NICO FRUIT » et en initier la seconde phase de mon entreprise « le complexe agricole NICOFRUIT ». On apprend de ces échecs et des difficultés rencontrées. Cette seconde phase est plus grande et plus importante sur tous les plans et il va marcher encore plus fort.

Mon intuition d’entrepreneur et l’ensemble de mes formations me permettent d’affimer qu’il faut avant tout être différent des autres acteurs du marché. Je cherche toujours et avant tout à me différencier. 

Après ces 2 années à Angers, que penses-tu de l’enseignement ISTOM, bon choix ? 

Très bon voir excellent. L’école est quasi neuve, les équipements et les salles au top, les cours sont bons, l’engagement et la disponibilité des enseignants est vraiment remarquable. Et puis il y a le stage et la mission de jeune entrepreneur. J’ai découvert l’arboriculture urbaine qui a pour objectif de diminuer la température en centre-ville de Nîmes. C’est grâce et avec un ancien Istomien, qui avait effectué un passage au Cameroun, que j’ai pu faire cette initiation au sein de la structure Pépinières BRL. J’ai découvert également l'aquaculture maritime à Saint-Martin dans les Antilles françaises. J’en ai d’ailleurs profité pour intégrer un volet aquaculture dans mon projet entrepreneurial avec une vision plus grande.

Une illustration photos et un interview réalisé / mis en page par Julie, Pascal et Gilles.